Biographie

C’est un amour inconditionnel des animaux qui a poussé Claudia Hébert à venir s’installer à Saint-Alexis pour démarrer un élevage d’alpagas et développer des produits faits à partir de leur laine réputée pour ses grandes qualités.

Elle a amorcé ce changement de cap après avoir été toute sa vie travailleuse autonome comme traductrice pour des grandes entreprises internationales tout en menant à bon port l’éducation de ses enfants. L’aînée qui a été reçue médecin en juin 2018 chemine vers une spécialité en orthopédie tandis que le cadet sera psychologue dès qu’il aura terminé son doctorat.

En arrivant au pays de la Nouvelle-Acadie, Claudia a tout de suite eu l’impression de se trouver en pays de connaissance puisque du sang acadien coule dans ses veines. Elle est native du Lac-au-Saumon, un village de la vallée de la Matapédia fondé par des Acadiens. Son grand-père, Henri Hébert, a été propriétaire de la scierie de ce village dont une voie publique se nomme le rang des Acadiens. Fille de commerçant, elle exploite maintenant sa fibre entrepreneuriale en transformant la fibre des alpagas sous toutes ses formes.

La mission de cette entreprise en démarrage est de confectionner à la main et avec soin des vêtements en laine d’alpagas de qualité supérieure qui favorisent la santé de sa planète et de ses habitants. Cette mission ne saurait s’accomplir que dans le grand respect des animaux.

Claudia adhère au mouvement de la mode responsable (slow fashion) qui combat l’obsolescence programmée en préconisant l’achat de vêtements intemporels et durables.

Elle s’inscrit également dans la tendance de la mode écologique (eco fashion) qui préconise une mode soucieuse de l’environnement où l’utilisation de fibres et de teintures naturelles à empreinte écologique réduite de manière à produire des vêtements exempts de pétrole, de résidus de pesticides et de produits chimiques dangereux.

Claudia, fière descendante acadienne, est heureuse de pouvoir prendre une part active dans la vie sociale d’une communauté dynamique et chaleureuse comme Saint-Alexis et ses environs lanaudois.

Texte : Marcel Lalonde, Om Communication